COP 26 : comment pouvons-nous réduire la production de dioxyde de carbone ?

Feux de brousse, incendie provoqué, industrialisation, transports routiers… sont des causes de la pollution mondiale. Face à cette situation, que faire pour limiter les dégâts sur la Planère ? 

Renforcer la protection des zones sensibles : air protégé, forêts, parcs et réserves naturels   

Mieux vaut tard que jamais. C’est dans ce contexte que l’on insiste sur le renforcement de la protection des zones sensibles : forêts, réserves naturelles. La planète brûle à une vitesse inquiétante. En France métropolitaine, près de 30 000 ha de forêt partent en feu tous les ans. En Grèce, plus de 100 000 ha sont réduits en cendre rien qu’en août 2021. Pour Madagascar, on compte près de 100 000 ha qui viennent d’être anéantis par les flammes récemment, et ce, dans une seule région. En Var, environ 6000 ha de la réserve naturelle de Maures ont été ravagés par le feu cette année-ci. Et là encore, on ne parle même pas des bilans catastrophiques de l’Amazone. Outre les dégâts sur la faune et la flore, ce genre « d’attentat » provoque une production excessive du dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

Délimiter le taux de CO2 annuel pour chaque pays

À lui tout seule la chine est l’origine de près de 1.8 milliard de tonnes de CO2 par année. À ce rythme effréné, il n’y aurait plus de zone non polluée dans le pays d’ici 2050. Pour les États-Unis, c’est environ 1.5 milliard de tonnes par ans. Bref, les superpuissances se présentent comme des acteurs majeurs de la pollution mondiale. L’industrialisation liée aux activités économiques de ces derniers sont l’une des causes de la production massive de dioxyde de carbone. Pour y remédier il convient de limiter, par la signature d’un accord international, les fuites de CO2 d’un pays par rapport nombre d’habitants et superficie total du territoire.          

Équilibrer le déplacement motorisé et miser sur les véhicules électriques pour le transport public 

L’empreinte du carbone due aux déplacements motorisés équivaut à des gigatonnes de CO2/an, libéré dans l’air. Le trafic routier est ainsi la pratique la plus polluante de tous les temps. Voitures, motos, trains diesel ou à essence se trouvent sur la liste de coupables. Pour y remédier, les gouvernements de chaque pays peuvent par exemple encourager leurs citoyens mouvoir à pied pour un déplacement de moins de 2 km. Cela réduirait de manière palpable l’émission de CO2. Ou bien, de remplacer les anciens véhicules de transports publics par des modèles électriques qui paraissent moins polluants.         

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